Je peine encore à réaliser comment ce projet a pu voir le jour en si peu de temps. Rendez-vous compte : l’émission, fille spirituelle de Blockbusters, a réussi à exister avant même que les Prud’hommes se soient prononcées sur le cas qui m’oppose à Radio France.

Trois émissions sont déjà en boite, la première étant consacrée à, calendrier oblige, Halloween de John Carpenter ainsi qu’à l’histoire et la place qu’a cette franchise dans le paysage du cinéma d’horreur. Pour ce lancement, il allait de soi que mon camarade Dédo se devait d’être là, et je remercie également du fond du cœur la Demoiselle d’horreur, Judith Beauvallet, et le scénariste Renaud Besse-Bourdier, d’avoir bien voulu baptiser culturellement ce nouveau projet.

Nouvelle émission, nouveau format !

Désormais l’émission est filmée pour celles et ceux qui tiennent à voir si j’ai bien un physique de radio ou non. Vous pouvez bien évidemment continuer à écouter Spin-off rien qu’en audio si vous êtes homme ou femme d’habitude.

« Comment voir ou écouter Spin-off ? », allez-vous me demander sur un ton qui laisse percevoir une pointe d’anxiété. C’est on ne peut plus simple : en vous abonnant à la plateforme du Studio17 pour 4,99 € par mois ou 49,99 € l’année (ce qui dans le cas présent équivaut à 2 mois offerts).

Sans engagement. 

Alors je sais, vous allez me dire que vous avez déjà de nombreux abonnements dans vos vies et que le budget Lecornu 2 rend impossible toute nouvelle adhésion… C’est précisément pour cela que je répète que c’est SANS engagement ! 

Un mois, vous avez 5 euros et vous voulez rattraper vos Spin-offs en retard, et bien Zou ! Non seulement, cet abonnement vous donne droit à toutes mes émissions, mais également à celles de La Bonne Auberge, à une émission à venir consacrée aux jouets, à des talk-shows engagés et à des tas de programmes alléchants très prochainement annoncés.

Le mois suivant est plus austère financièrement ? Et bien soit, vous faites une pause et reviendrez quand les cieux de la Moula seront plus cléments. Tout cela :

  • SANS publicités qui nourrissent la régie pub d’un milliardaire breton catho réac ;

  • SANS alimenter les GAFA ;

  • SANS intermédiaires.

Sans rien de tout cela. Juste la rémunération honnête des techniciens et artistes qui réalisent ces contenus. Bref, c’est un circuit AMAP sauf qu’à la place d’une courge Butternut ou d’un potimarron dans le panier, vous avez des émissions issues du commerce équitable !

Et comme les gens qui composent cette belle initiative font bien les choses, ils ont mis en place une offre de bienvenue pour vous accueillir.

Non seulement vous bénéficiez de 7 jours d’essai, période durant laquelle vous pouvez changer d’avis, mais en plus, le Studio17 vous offre un mois d’essai entrant le code promo SPIN durant votre inscription. Ce système a été spécialement mis en place pour vous toutes et tous, vous êtes gentiment soucié de mon devenir au cours des derniers mois et qui lisent désormais cette newsletter. 🙂

Beaucoup d’entre vous m’avaient demandé pourquoi je n’optais pas pour un financement participatif pour organiser la suite de Blockbusters. Précisément parce que cette démarche m’aurait condamné à être seul. Seul à produire et à proposer mon propre contenu. À être en quelque sorte mon propre homme-sandwich.

Étant donné que je goûte déjà plus que de raison à la solitude via mes One man – au fait, je rappelle que je joue à Grenoble du jeudi 30 octobre au samedi 1er novembre et que je démarre au théâtre parisien Le Funambule le lundi 3 novembre prochain 😁 – il ne me semblait pas utile de continuer mon onanisme égotique.

Là, je m’inscris dans une synergie et une énergie d’équipe qui me porte autant que je la trouve admirable. À travers Spin-off, j’espère que vous trouverez tout ce que vous aimiez avec Blockbusters, mais que vous allez également découvrir de nouvelles voix et d’autres univers via le Studio17. À terme, je souhaite vraiment que cette plateforme devienne la référence des cultures de l’imaginaire.

Il y a 15 jours, j’apprenais avec tristesse la fin de la chaîne Game One, la chaîne historique du jeux vidéo sur laquelle on retrouvait mon camarade, le bon et grand Marcus. Malgré une audience certaine, les actionnaires ont une fois de plus tranché dans ce qui fait la culture contemporaine. Il n’y a pas qu’au Louvre qu’on vole des couronnes.

Je le redis une énième fois, les décideurs en place actuellement feignent de s’intéresser à ces milieux, mais seulement dans une perspective de marché, de nombre de vues ou de followers, pas dans le message sous-jacent, de ce qui était jadis une sous-culture mais qui, depuis, est devenue largement une culture de masse.

Le Studio17 est une tentative d’indépendance de ton et d’argent. Un petit phare dans une mer déchaînée faite d’IA et de chat GPT. Je vais y apporter tout mon savoir-faire pour qu’elle soit couronnée de succès le plus longtemps possible. Et vu que l’on est désormais sur un rythme quotidien d’émissions, je compte une nouvelle fois sur vous pour me suggérer vos envies.

Modes de diffusion, nouvelles habitudes, coulisses… vous aurez certainement des questions, et je promets d’y répondre. Et si vous êtes curieux et impatients, sachez que certaines interrogations trouveront leurs réponses dès demain, mercredi 29 à 17 heures, sur la chaîne Twitch de La Bonne Auberge. Les têtes pensantes du Studio17 reviendront sur leurs nouveaux projets.

Bel Halloween à vous, ou bonne Toussaint si vous êtes un puriste diabétique qui ne supporte pas les bonbons ou les costumes approximatifs.

Frédérick Sigrist

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